vendredi 15 janvier 2016

jephan de villiers



















Vers l’âge de 14 ans, Jephan de Villiers commence à recueillir dans le jardin de sa grand-mère des brindilles et des feuilles mortes pour en faire d’immenses villages de terre et d’écorces.
Aujourd’hui, et depuis plus de 20 ans, son univers nourri d’enfance, d’onirisme et de poésie nous invite à quitter notre quotidien pour nous plonger dans un monde imaginaire qu’il s’est inventé et qu’il a baptisé l’Arbonie.
Composé de bois, végétaux, plumes, carapaces, ou écorces tombés à terre dans la forêt de Soignes, près de Bruxelles, ou rejetés par l’estuaire de la Gironde, cette civilisation rêvée semble être le témoin d’un passé où l’homme et la nature ne faisaient qu’un.
Peuple nomade sorti de l’écorce du monde, ces petits êtres nous regardent droit dans le cœur et nous bouleversent dans leur silence et leur fragilité.
Quelques titres des œuvres de Jephan de Villiers, juste pour s’évader le temps de les lire : Mille et trois souffles d’écorce ou la dernière forêt en marche, Mots dans le vent, Le refuge des envols rêvés, J’ai changé l’écorce de mon corps contre la peau des arbres et je me sens de plus en plus devenir forêt, J’ai rêvé que je dormais sur le dos d’un ours et que j’avais des ailes, Les nomades du temps perdu, Assis au pied des bâtons du vent j’ai rêvé d’un enfant qui portait la forêt sur son dos, L’ange de terre, les âmes oiseaux …

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire